Première Partie
A l'évêque Mgr Jean Ik Chang,
Président de la conférence des évêques coréens
643-1 Joong-Gok 1-Dong Kwangjin-Ku Séoul, Corée 143-912
Le 25 février 2008, Naju
Votre excellence,
Nous exprimons un sentiment profond de gratitude et un respect, à votre excellence et à tous les membres de la Conférence dés évêques coréens, qui s'inquiètent et font des efforts jour et nuit pour conduire tous les fidèles catholiques coréens et en prendre soins.
Nous savons bien le décret concernant Naju, promulgué le 21 janvier 2008 par l'archevêque de Kwangju. Nous respectons et obéissons naturellement à l'authentique autorité enseignante et aux justes instructions pastorales. Mais nous croyons que, si le contenu du décret promulgué par lui n'est pas conforme à l'enseignement traditionnel de l'Église et à la réalité (faits), nous devons faire connaître tout cela aux pasteurs et en faire une pétition pour la demande de rectification, selon un devoir de piété et de conscience.
Nous nous rappelons aussi que c'est non seulement la liberté et le droit des fidèles mais aussi leur devoir selon le code du droit canonique (Can. 212 § 1, § 2. et § 3.). Dans ce contexte de l'enseignement d'église catholique, nous voudrions soulever la question ou le problème concernant le décret de l'archevêque de Kwangju.
(1) "Je suis parvenu à juger que Julia Kim de Naju et ceux qui croient aux phénomènes, associés à Naju, n'ont plus l'intention de parvenir à l'unité et l'harmonie avec l'Eglise catholique."
Nous avons pour but le plus important de vivre l'unité et l'harmonie dans l'église catholique, et affirmons que Julia Kim de Naju et ceux qui croient aux faits et messages (associés à elle et à Naju) préservent et assurent "l'harmonie et l'unité" qui sont fondées sur l'obéissance au Saint Père et au évêque du lieu.
Nous ne dénions ni ne contestions jusqu'ici l'autorité enseignante et pastorale de l'archevêque de Kwangju. Comme le contenu principal de sa déclaration sur Naju ne corresponde pourtant pas à l'enseignement traditionnel de l'Église, nous ne pouvons nous détourner ni de la voix de Dieu ni de la conscience, nous en demandons ainsi seulement la correction.
Nous croyons que l'autorité pastorale ultime et enseignante ne brillera qu'au cas où elle est conforme à la Vérité et au commandement de Dieu, et que la réalisation de la véritable unité de l'église se fonde sur la Vérité. Nous désirons, poursuivons et prions toujours de toutes nos forces pour l'accomplissement de cette vraie unité et harmonie. Car l'autorité enseignante n’est pas au-dessus de la vérité de Dieu, mais elle la sert. (CATÉCHISME de L'ÉGLISE catholique, # 86)
Par contre, si nous tournons le dos aux vérités de Dieu pour nous unir uniquement au diocèse, ce sera une obéissance aveugle, ce qui ne plaira jamais au Seigneur. Dans ce contexte, nous croyons que c'est injuste que nous soyons considérés comme 'désobéissants', à cause d'un comportement vis à vis du diocèse local et une pétition pour la demande de rectification.
L'église est le lieu privilégié où on apprend les vérités révélées par Dieu et les met en pratique, n'est-ce pas ? C'est le cas dans toutes les écoles. Pour cela, bien que le professeur puisse commettre des erreurs pendant la leçon, il est possible pour l'étudiant de poser des questions et adresser une demande de correction au besoin.
Est-ce qu'il devrait être puni ? Parce que c'est un acte d'obéissance et d'irrévérence envers le professeur. Ou bien, est-ce la vraie loyauté, l'obéissance et les bonnes attitudes des étudiants de suivre aveuglement l'enseignement du professeur, gardant le silence en ayant peur de lui ?
(2) “Ils ne mènent pas une vie ordinaire de foi dans l'église de la paroisse...”
Julia n'a pas fait exprès de ne pas assister à la messe dans l'église de la paroisse à Naju. Il y a une raison importante pour laquelle elle ne pouvait y aller à la messe. Il y a quelques années, le père Luc Hong-Chul Song, ancien curé de la paroisse de Naju, a dit à Julio Man-Bok Kim, époux de Julia, les paroles suivantes : Julia sera accueillie de nouveau dans la paroisse, au cas où elle apporte la statue de la Vierge à l'église de la paroisse, ferme la Salle de la Vierge, bloque l'entrée de la montagne de la Vierge et avoue publiquement au cours de la messe du dimanche qu'elle avait inventé les messages et manoeuvré les miracles, en promettant de ne jamais le faire encore.
Autrement dit, Julia devait faire un choix entre les deux choses, soit l'abandon de la vie ordinaire de foi en tant que paroissienne, soit la dénégation des messages et miracles de Naju. Julia ne voulait pas renoncer à l'une ou à l'autre, mais était obligée de choisir l'un des deux propos. Dénier les messages et signes (manifestés sur elle) que le Seigneur et la Vierge lui ont révélés pour le bien commun de l'Eglise, serait de Les trahir et abandonner la mission qu'Ils lui ont confiée.
Même s'elle ne mène pas une vie ordinaire de foi dans la paroisse, elle ne pouvait offenser le Seigneur et la Vierge par ses ingratitudes. De plus, l'Eglise n'a pas le droit d'obliger quelqu'un à trahir la foi et la conscience. L'archevêque de Kwangju aurait été plusieurs fois informé de cette situation difficile de Julia. Malgré tout cela, il l'accusait sans cesse par la même raison qu'elle ne mène pas sa vie ordinaire de foi dans la paroisse. A notre avis, cela est injuste.
(3) "Ils me critiquent moi archevêque, la Confédération des évêques coréens, et l'église coréenne."
Nous croyons qu'il est incorrect de considérer notre comportement vis à vis du diocèse local et notre présentation d'une requête, comme un acte de condamnation contre les évêques. Le Seconde Concile du Vatican a souligné l'importance de la liberté personnelle de foi et de conscience (humanae 2 de Dignitatis (2)), et le CATÉCHISME de L'ÉGLISE catholique nous enseigne aussi que tous les membres de l'église y compris les laïcs, sont 'chargés par Dieu de l’apostolat' pour protéger et transmettre un patrimoine de foi (#783 & #900).
Cela ne signifie pas que les laïcs participent à exercer l'autorité enseignante, mais signifie que les lai¨¨ques ont le droit et devoir de défendre l'enseignement de l'église (sans pervertir le vérité), et le transmettre.
Ils ont pour mission de suivre les conseils de leurs ministres, mais, il est permis, en cas de doutes, de poser les questions et demander la correction. De tels actes ne devraient être ni condamnés ni punis comme celui de critique et de désobéissance.
(4) "... prévoyant la construction de la prétendue 'basilique' pour faire une quête..."
La construction d'une basilique demandée par la Vierge ne peut commencer par les autorités de l'Eglise qu'après que Naju est officiellement approuvé. A Naju, personne n'a prévue l'édification de l'église ni n'a fait une collecte pour elle.
Il n'y aura personne qui témoignerait que toutes ces choses se produisirent là, car ce n'est pas tout à fait la réelle vérité. De la même manière que Naju, le lieu saint était, jusqu'ici, émaillé par de nombreuses rumeurs et accusations sans fondement, "la collecte de fonds pour la construction d‘une basilique à Naju", est aussi une histoire inventée et inimaginable.
Nous espérons bien que la conférence des évêques coréens ne traitera jamais cette fausse nouvelle comme la réalité véritable.
(5) D'ailleurs, beaucoup de gens innocents en Corée et partout dans le monde entier, ont subi d'énormes dommages à cause de l'émission spéciale sur Naju, diffusée par la chaîne de télévision MBC dans toute la Corée depuis le novembre 2007. C'était par cette activité de diffusion de la fausse vérité qu'il y a eu diffamation portant atteinte à la dignité morale de nombreuses personnes. Par exemple, le producteur de l'émission spéciale "Naju" de la chaîne de télévision MBC, a mis les circonstances (reconstitution des faits) en scène où plusieurs femmes buvaient l'urine de Julia pour le traitement de leurs maladies. Pourtant nous pouvions en recapturer une compilation de scènes vidéo. Il (producteur) a perdu donc le crédit public de l'émission publique en commettant un acte irresponsable et imprudent.
Julia voulut toujours préserver la confidentialité des informations personnelles sur les phénomènes mystérieux qui se manifestaient dans son urine. Elle désire même maintenant, maintenir ce secret qui est une révélation.
Cependant, ce point de vue a été exposé au public par un prêtre de l'archidiocèse de Kwangju qui a reçu l'information d'une volontaire à Naju. Cette bénévole avait de la rancune contre Julia et lui avait renseigné sur les phénomènes mystérieux de l'urine de Julia. Sans tenir compte de la véracité de ses paroles, le prêtre a coopéré à la diffusion de l'émission publique (par la chaîne de TV MBC), pour que la rumeur (l'histoire incorrecte d'une dame) se propage au monde entier.
Cette vidéo (diffusée sur la télé et l'Internet) a accusé la vente de l'eau de Source, et a dénoncé qu'elle était polluée et chargée de bactéries. A travers la calomnie et la perversion de la vérité, on cherchait à discréditer Naju. Quand la municipalité de Naju a entendu parler tout cela contre la vérité, elle a demandé au DÉPARTEMENT MUNICIPAL DE L'EAU ET DES ÉGOUTS dans Mokpo, une grande ville voisine de Naju, d'analyser la qualité de l'eau de Source.
Le résultat du test a confirmé que cette eau est de bonne qualité et naturellement très bonne pour la santé, et propre à la consommation humaine très satisfaisantes à un certain nombre de caractéristiques comme l'eau potable.
Nous prions les autorités de l'Eglise urgemment de bien vouloir interdire la production vidéo et la diffusion de la fausse émission (à la télé ou sur Internet) retransmise en Corée et dans le monde entier par la coopération d'une partie du clergé, et de bien vouloir avertir et punir ceux qui sont impliqués dans cette affaire. Les documentaires sont toujours disponibles pour réfuter les accusations fausses dans les jeux vidéo sur Naju (présenté par la chaîne MBC) et pour en dégager le vrai et conduire à spécifier les faits.
Cependant, on dit que la conférence des évêques coréens acceptera le projet de décret déposé par Mgr l'archevêque du diocèse de Kwangju lors de la réunion (conférence des évêques coréens) régulière de printemps qui aura lieu bientôt cette année.
Alors, en envoyant cette correspondance à la conférence des évêques coréens aujourd'hui avant l'ouverture de la réunion de printemps, nous désirons confirmer notre ferme conviction que le contenu du décret de Mgr l'archevêque de Kwangju ne se conforme pas ni aux faits réels, ni aux enseignements de l'église catholique. Notre correspondance est donc notre témoignage assermenté et soumis à la conférence des évêques coréens.
Votre excellence ! Nous prions que la bénédiction du Seigneur et l'amour de la Vierge soient toujours avec vous.
Sincèrement.
Le Signature et l'adresse des expéditeurs.
1. Jean Do-Hyun Choi, Seoul
2. Paul Jae-Uk Kim, Taegu
3. Pierre Kyung-Won Suh, Seoul
4. Romulo Tae-Ho Lee, Incheon
5. Augustin Hyo-Il Kim, Busan
6. Pierre Gwi-Je Cho, Masan
7. Pierre Jae-Suk Kim, Taegu
8. Albinos Dong-Myung Kim, Kwangju
9. Pierre Young-Sun Park, Seoul
10. Pierre Jung-Ho Han, Anyang
11. Julienne Hwa-Bong Lee, Busan
12. Lucie Hye-Sung, Bucheon
Cette lettre, ayant reçu par la Soeur Violata Lim, secrétaire de la conférence des évêques coréens, était adressée aux membres de la conférence des évêques coréens y compris le président, le 25 février 2008. Ce jour-là, la première session de la conférence devait commencer à 3h de l'après-midi.
Deuzième partie
La dernière session (de la réunion régulière de printemps) s'est terminée le 29 février 2008.
Sur la question de Naju, la conférence des évêques coréens a décidé d'annoncer publiquement dans chaque diocèse de la Corée, pour que tous les fidèles comprennent certainement le contenu du décret promulgué en janvier 2008 par l'ordinaire du diocèse de Kwangju concernant la question de Naju.
En souhaitant que toute l'humanité vive dans la vérité éclairée, nous participons plus ardemment, comme d'humbles instruments, à l'Oeuvre du Seigneur et de la Vierge (pour le salut de l'homme) qui est tombée dans nos mains, en priant et en transmettant Leurs messages et signes au monde entier !
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